Qu'est-ce en effet que je veux dire, Seigneur ? chapitre premier. 18. Confessions, L. XI ch. 17. Quelqu'un sera-t-il par hasard l'artisan de sa propre création? Labriolle, p.9-10 - Saint Augustin, Les Confessions, Livre III, I, 1,( GF), trad. Ce n'est pas, bien sûr, pour que tu les apprennes de moi; mais j'excite pour toi mon amour et celui de ceux qui me lisent, pour que nous disions tous : Le Seigneur est grand, et tout à fait digne de louange! Donne-moi, Seigneur, de connaître 4 et de comprendre si la première chose est de t'invoquer ou de te louer, et si te connaître est la première chose ou t'invoquer. Les mères et les nourrices prétendent le conjurer par je ne sais quels remèdes. Vous devez avoir une adresse aux France pour effectuer des achats dans notre librairie France. grandeur de dieu. Je ne t'aimais pas et je forniquais loin de toi, et pendant que je forniquais retentissait de toutes parts: Vas-y! Et toi aussi, peut-être, tu ris de moi 35; mais tourne-toi vers moi et tu auras pitié 36. Voilà du moins ce que l'on m'a révélé sur mon compte, et je l'ai cru, puisque c'est ainsi que nous voyons faire d'autres enfants. « Les treize livres de mes Confessions louent le Dieu juste et bon de mes maux et de mes biens, ils élèvent vers Dieu l'intelligence et le cœur de l'Homme. 66 Car l'amitié de ce monde est une fornication loin de toi, et l'on dit: Vas-y! Et voyez comment il s'excite la débauche en se couvrant du magistère céleste: «Mais quel dieu! Et tes flots battent tes rochers, et dans ce fracas tu proclames: c'est ici qu'on apprend les mots, ici qu'on acquiert l'éloquence indispensable pour persuader et développer ses pensées. Je te rends grâces, ô ma douceur et mon honneur et ma confiance; mon Dieu, je te rends grâces pour tes dons. Livre X, Les Confessions, Saint Augustin, Robert Arnauld d'Andilly, Flammarion. Vous pouvez lire cet article avec l'une des applications et appareils Kobo suivants : Rakuten Kobo utilise des cookies pour améliorer votre expérience en ligne en offrant une expérience personnalisée basée sur votre historique de navigation. Rédigées en 397-398, elles constituent comme une immense action de grâces, au lendemain de la conversion. Cependant, durant cette enfance même, que l'on redoutait moins pour moi que l'adolescence, je n'aimais pas les lettres et d'y être contraint m'était odieux. Les Confessions (Augustin)/Livre douzième. Les Confessions est une œuvre autobiographique d'Augustin d'Hippone, écrite entre 397 et 398, où il raconte sa quête de Dieu. 17. Est-ce donc un petit malheur que celui de ne pas t'aimer? Mais toutes les choses que tu remplis, c'est de toi tout entier que tu les remplis toutes. Théologie. N'y avait-il donc pas d'autres thèmes pour exercer mon talent et ma langue? Ni mon père, ni ma mère ne l'ont pu, ni l'expérience des autres, ni mon propre souvenir. Ou plutôt ne t'invoque-t-on pas pour te connaître? L'évolution de saint Augustin dans les quatre premiers livres des. Mais pourtant laisse-moi parler devant ta miséricorde; moi qui suis terre et cendre 34, laisse-moi pourtant parler, car voici que je m'adresse à ta miséricorde et non pas à l'homme qui rirait de moi, c'est à elle que je parle. C'est toi qui le pousses à prendre plaisir à te louer parce que tu nous as faits orientés vers toi et que notre cœur est sans repos tant qu'il ne repose pas en toi. De la duperie je me méfiais; ma mémoire se fortifiait; le langage me fournissait ses armes; l'amitié avait pour moi des charmes; je fuyais la douleur, l'abjection, l'ignorance. Je faisais donc là des choses répréhensibles mais parce que je ne pouvais comprendre qui m'aurait repris, ni la coutume, ni la raison n'autorisaient à me reprendre. Tome I : Livre I-VIII - reli é Tome 1 Livres 1 à 8 Edition bilingue français-latin. Livre premier. Était-ce d'aspirer au sein, la bouche ouverte, en pleurant? Ah! Je nie souviens de cela. Le nom affiché doit contenir au moins 2 caractères. Souhaiteriez-vous que nous examinions à nouveau cette critique ? Pour plus d'informations, veuillez lire notre Ou cette période est-elle celle que j'ai passée dans les entrailles de ma mère? à quoi, d'être applaudi dans ma déclamation plus que tant de condisciples de mon âge? 9. Qu'y avait-il dans un tel vivant qui ne méritât l'admiration et la louange? 30. Rendez-vous sur notre librairie Singapour pour continuer. Mais que je demande avec quelles lettres s'écrit le nom d'Enée, et tous ceux qui ont appris à lire répondent juste, selon le pacte et les conventions qui out fixé entre les hommes la valeur de ces signes. Il revient sur sa conception du monde, issue de la doctrine manichéenne. 13. ou plutôt n'est-ce pas elle qui est venue en moi, y succédant à la première? Je péchais donc, tout enfant, lorsque dans mon amour je plaçais les fables creuses avant les études plus utiles, ou plutôt quand je détestais les secondes pour aimer les premières. Tout cela n'était-il pas fumée et vent? Et moi, pauvre petit homme, je n'en ferais pas autant? Dans ses confessions, saint Augustin nous livre son chemin de foi et ses réflexions sur son temps qui sont toujours d'actualité de nos jours. Oui, bien mieux valu! C'est apparemment la difficulté, oui la difficulté d'acquérir à fond une langue étrangère, qui pour ainsi dire aspergeait de fiel tout le charme des Grecs dans les fables qu'ils racontaient. 16. Malheur aux péchés des hommes! Ne t'ai-je pas tout haut parlé contre moi en te disantmes manquements, mon Dieu, et toi, ne m'as-tu pasremis l'impiété de mon cour 29? 2. les moins instruits diront qu'ils n'en savent rien; les plus instruits diront même que ce n'est pas vrai. Faites part de votre avis aux autres lecteurs en notant ce livre et en laissant un commentaire. Car pour le moment, je savais téter et m'apaiser devant ce qui flattait ma chair, ou pleurer devant ce qui la blessait, rien de plus. Nous examinons l'avis que vous nous avez soumis. Car enfin dans cette conduite quoi de plus hideux que moi? C'est bien cela, Seigneur, c'est bien cela. Dans le livre de ses Confessions, saint Augustin, appelé à juste titre le Docteur de la grâce, con­ fesse, en effet, ce qu'il était par lui-même et ce que la grâce divine a faiî de lui. Qui me le rappelle? Mais qui la purifiera? Et alors où refoules-tu tout ce qui, une fois remplis ciel et terre, reste de toi? Et, troublée, la mère de ma chair, qui enfantait aussi mon salut éternel avec plus d'amour et d'un cœur chaste dans ta foi, prenait déjà ses mesures en grande hâte pour que je fusse initié aux sacrements du salut et lavé en te confessant, toi, Seigneur Jésus, pour la rémission de mes péchés, quand soudainement je repris vie. enfance de saint augustin. Le titre doit contenir au moins 4 caractères. Lisez « Les Confessions de Saint-Augustin (Intégrale Livre 1 à 13) » de Augustin d'Hippone disponible chez Rakuten Kobo. Je t'en prie, mon Dieu, je voudrais savoir, à condition que toi aussi tu le veuilles, si cette décision de différer alors mon baptême, m'a pour mon bien comme lâché les rênes du péché, ou ne les a pas lâchées. Livres. 3. Qui me rappelle le péché de mon enfance? Choisissez la boutique de votre pays pour voir les livres disponibles à l'achat. Car personne n'est pur de péché devant toi, pas même l'enfant qui ne compte qu'un jour de vie sur la terre 48. O très grand, très bon, très puissant, tout-puissant, très miséricordieux et très juste, très retiré et très présent, très beau et très fort; stable et insaisissable, ne pouvant changer et changeant tout 14; jamais neuf, jamais vieux, mettant tout à neuf et conduisant d vétusté les superbes et ils l'ignorent 15; toujours en action, toujours en repos, amassant sans avoir de besoin, portant et remplissant et protégeant, créant et nourrissant et parachevant, cherchant bien que rien ne te manque; tu aimes et ne brûles pas tu es jaloux 16 et plein d'assurance; tu te repens 17 et ne souffres pas tu t'irrites 18 et restes calme tu changes d'œuvre, sans changer de dessein; tu reprends ce que tu trouves et n'as jamais perdu; jamais sans ressources, tu te réjouis de tes gains; jamais avare, tu réclames les intérêts 19 on te donne en trop si bien que tu es en dette 20, et qui possède rien qui ne soit à toi? 5. Et même dans ce jeu, pour des victoires frauduleuses, vaincu moi-même par un vain désir de primer, souvent je trichais. par Qu'est-ce donc que mon Dieu sinon le Seigneur Dieu 13? Ou comme si on ravageait plus gravement autrui en le persécutant, qu'on ne ravage son propre cœur par cette hostilité! Par des gémissements et des cris divers et divers gestes, je voulais divulguer les pensées de mon cœur, pour qu'on obéît à ma volonté, mais je ne pouvais ni exprimer tout ce que je voulais, ni le faire à tous ceux que je voulais; alors j'utilisais les prises de la mémoire: quand les gens nommaient un objet et qu'à la suite de cc son de voix, ils faisaient un geste vers quelque chose, je voyais et je retenais que cet objet s'appelait pour eux du nom qu'ils faisaient résonner, lorsqu'ils avaient l'intention de le montrer. Mais toutes ces choses sont des dons de mon Dieu. Je ne voyais pas le gouffre d'ignominie dans lequel j'avais été projeté loin de tes yeux 94. 1. En vérité Homère lui-même est habile à tisser de ces fables, il est délicieusement vain, et pourtant il était amer à l'enfant que j'étais. Si nous sommes à ce point informés de la vie de saint Augustin, cela est dû, pour l’essentiel, à cet écrit unique et exemplaire que constituent les Confessions. En effet, où me retirer hors du ciel et de la terre pour que de là vienne en moi mon Dieu, qui a dit: le ciel et la terre, moi je les remplis 11? fait singulière (voir le livre VIII des Confessions). Aussi je jetais çà et là membres et cris, comme signes ressemblants de mes volontés, le petit nombre que je pouvais faire, tels que je pouvais les faire, car ils n'étaient pas vraiment ressemblants. Et cependant, ô fleuve infernal, on jette dans tes flots les fils des hommes, en versant des honoraires pour qu'ils apprennent cela! Je ne serais donc pas, mon Dieu, je ne serais pas du tout, si tu n'étais en moi. J'existais en effet et je vivais dès ce temps-là; et ces signes, par lesquels je voulais faire connaître à d'autres mes sentiments, déjà sur la fin de mon enfance je les cherchais. Et pourtant elle n'était plus, car je n'étais, pas un bébé sans parole, mais déjà un enfant qui parle. Est-il un homme, Seigneur, un cœur assez grand qu'un puissant amour unisse à toi, est-il un homme, dis-je, - car certaine stupidité en arrive là aussi - en est-il donc un qui soit saintement uni à toi par un amour puissant au point que, devant les chevalets et les ongles et d'autres instruments de torture du même genre, auxquels on cherche à échapper en t'adressant par toute la terre des supplications avec grand effroi, il tienne ces tourments pour peu de chose et rie de ceux qui les redoutent tres vivement, comme nos parents riaient des tourments que nous subissions, enfants, de la part de nos maîtres? Je te confesse, Seigneur du ciel et de la terre 40, en prononçant ta louange pour mes commencements et pour mon enfance, dont je n'ai pas souvenir: mais là-dessus tu as donné à l'homme de faire d'après les autres des conjectures à son sujet, et, d'après le témoignage autorisé même d'humbles femmes, de croire à son sujet beaucoup de choses. Ce n'est point, en effet, avec les pieds ou dans des espaces de lieu, que l'on s'en va loin de toi, ou que l'on revient à toi; ou, à coup sûr, celui qui était ton fils cadet n'a cherché ni chevaux 90, ni chars, ni navires, n'a ni volé d'une aile visible ni remué le jarret sur le chemin, pour aller vivre dans un pays lointain et y dissiper en prodigue ce que tu lui avais donné, te montrant à son départ un père tendre par ce don et plus tendre encore à son retour dans le dénuement. La preuve en est qu'on ne peut supporter sans irritation ces mêmes défauts, quand on -les surprend dans un âge plus avancé. J'existais en effet dès ce temps-là, je vivais, je sentais, et mon entière sauvegarde, vestige de la très secrète unité d'où j'étais issu, faisait mon souci; j'avais un sens intérieur qui me faisait garder l'intégrité de mes sens, et jusque dans mes petites pensées sur de petits objets, je prenais plaisir à la vérité. Mais voici que j'abandonne cette période: qu'ai-je encore à faire avec elle, puisque je n'en trouve en moi aucune trace? 1. Et voici que peu à peu je prenais conscience du lieu où j'étais, et je voulais manifester mes volontés à ceux qui devaient les remplir, et je ne pouvais pas, parce qu'elles étaient au dedans, et eux au dehors, et qu'ils ne pouvaient par aucun de leurs sens entrer dans mon âme. Joseph Trabucco, p.77. Tu es en effet l'Être au suprême degré et tu ne changes pas 42, et en toi l'aujourd'hui ne s'achève pas, et pourtant si, il s'achève en toi, parce qu'en toi sont aussi toutes ces choses-là 43: car elles n'auraient pas de voie pour passer 44, si tu ne les contenais.