Amalric, Léa Drucker et Stephanie Cléau, dirigés au rasoir, sont remarquables. La porte était ouverte. Ce n'est pas tant l'énigme policière qui intéresse le réalisateur que le mystère des êtres et de l'incontrôlabilité de leurs sentiments. Corps à corps en sueur et lèvres qui saignent. D'où la déception que pourront éprouver les spectateurs qui s'attendaient à une répétition de scènes érotiques sur le modèle de celle que l'on aperçoit dans la bande-annonce: on y voit le couple faire l'amour debout, fenêtre ouverte, en plein orage. Préférences cookies | Au début, on pense tenir le coupable, que la police interroge, mais on ignore encore qui est la victime. Qui sommes-nous ? C’est une pièce ensoleillée où la lumière est dédiée à l’amour des corps. Retrouvez les 181 critiques et avis pour le film La Chambre Bleue, réalisé par Mathieu Amalric avec Mathieu Amalric, Léa Drucker, Stéphanie Cléau. La chambre bleue le hante à la manière un songe. Ou quand s'aimer trop c'est s'aimer mal. Qui a tué ? Ainsi, on se met à douter, à supputer, à imaginer des hypothèses, en visualisant et en s'imprégnant de la vie de cette famille dans cet univers moderne, clinique et froid... Mais non, la nostalgie du plaisir et la plénitude qu'on peut y trouver sont sans doute trop vulgaires pour Mathieu Amalric, qui préfère filmer l'angoisse. Afin de nous permettre de conserver notre pérennité économique, Léa Drucker et Mathieu Amalric (Alfama Films), 3 Billboards, les panneaux de la vengeance, Crash d’un Boeing en Indonésie : des morceaux de corps retrouvés, un signal détecté, Des Omanais redécouvrent un village englouti par le désert, Les Kirghiz élisent leur président, le populiste Japarov largement favori, « Eric Clapton, la vie en blues », le survivant, « La Piscine », rivalités masculines, « L’Arche d’alliance, aux origines de la Bible », thriller religieux, Code promo étudiant PrettyLittleThing : -70% + 5% de réduction supplémentaire, Code promo Bershka : 20% de réduction lors de votre 1ere commande, Code promo Zalando Privé : livraison gratuite dès 50€ d'achat, Code promo ASOS: 20% de remise sur les articles femme, Code promo Boohoo: 50% de remise sur TOUT, 10% de remise en téléchargeant gratuitement l'appli Stradivarius, WEELODGE c'est une autre façon de travailler, de …, Francis Sak et Thomas Delmas, associés-fondateurs, …, L2J Associés est une société née de l'association de …, XIAOMI Ecouteurs XIAOMI Mi true wireless earphones -, Code promo Zalando Privé : livraison gratuite dès 50€ d'achat, Lysse Sport Casque Audio Bluetooth Sport -, FAAC Motorisation portail battant FAAC Energy Kit 24V INTEGRAL -, Code promo Bershka : 20% de réduction lors de votre 1ere commande, L'Obs - Les marques ou contenus du site nouvelobs.com sont soumis à la protection de la propriété intellectuelle. Lire ses 1 052 critiques, Suivre son activité Le livre est fait d'un double récit : celui des souvenirs d'Antoine (dont une part importante est celle des rendez-vous sensuels avec sa maîtresse - 8 au total, sur une durée de 11 mois), et celui des auditions qu'il subit (gendarmes, juge d'instruction, expert psychiatre). De plus le nœud policier de l'intrigue (la belle-mère) n'apparaît même pas comme évident, c'est donc un échec ! 7/10, C'est un film étrange. La suite sur le blog. In their blue hotel room, a clandestine couple of two married lovers plan an impossible future, as death shutters their already frail tranquillity. La façon réaliste du réalisateur, les images proprement cadrées, le cadre rural d'une bourgade de province ne dépayseront pas le téléspectateur habitué des séries policières de notre bonne télévision. Le résultat est réussi. Ce travail s'appuie sur les revenus complémentaires de la publicité et de l'abonnement. ©AlloCiné, Retrouvez tous les horaires et infos de votre cinéma sur le numéro AlloCiné : 0 892 892 892 (0,34€/minute). Qui se souvient : A ce roman, Maurice Pialat avait pensé lui aussi. Il s'agit du même genre d'érotomanie, la violence en moins. Ce souci de réalisme, cette volonté de précision ont conduit aussi Amalric à revoir des films d’Alain Resnais, pour tout ce qui avait trait à la conjugaison de différents temps de récit (« Hiroshima mon amour », « Je t’aime, je t’aime »), mais aussi de grands films noirs : « Si j’ai revu les films de Jacques Tourneur, de Fritz Lang, de Howard Hawks, de Preminger, si je les ai montrés à tout le monde, c’est aussi pour se laver les yeux, pour évacuer toutes les questions liées au cinéma, dit d’auteur, dans la mesure où Simenon vous oblige à vous situer toujours au premier degré. Car voilà un film français qui sort un peu des sentiers battus. Lire ses 88 critiques, Suivre son activité Cependant, le réalisateur n'arrive pas à gommer l'aspect suranné du roman. Les aventures des "amants frénétiques" (comme titre la presse régionale - c'est le nom du roman d'ailleurs) sont (les moments intimes mis à part) beaucoup plus suggérées que montrées. À chacun d'y trouver sa vérité au risque de se perdre dans une certaine confusion. Un livre interactif qui revisite le célèbre jeu Qui est-ce ? Le film s’achève sur le procès de Julien et Esther, accusés de s’être débarrassés de leurs conjoints respectifs pour mieux vivre leur passion amoureuse. Directed by Mathieu Amalric. Quatre séquences successives, l'amour volé, le crime, l'enquête et le procès. La mise en scène est concentrée sur cette pièce bleue, comme un commissaire pourrait l’être sur sa scène de crime. Les jurés d’assises ont-ils en face d’eux des « amants diaboliques » ou les victimes d’une double méprise ? Faut suivre, et ne pas se laisser perturber par le choix volontaire du format de l'image qui peut gêner pendant quelques minutes, avant que l'histoire nous prenne et nous entraîne dans ce jeu de manipulations dévastatrices et morbides. En outre, les acteurs se défendent plutôt pas mal et Mathieu A. est pour le coup assez convaincant tout comme les deux actrices féminines, en particulier Léa Drucker très étonnante en femme à la fois observatrice, et en même temps discrète jusqu'à en être presque en retrait et transparente ! -lité de l' auteur de " La Chambre bleue" . En même temps, elle représente tout ce qu'Amalric a su concéder au "plaisir total, animal, sans arrière-pensée" décrit par Simenon: il est clair que la faim sexuelle des personnages de la chambre bleue ne l'intéresse pas du tout, ce qu'il veut surtout filmer, c'est le malaise, c'est là qu'en tant qu'acteur, il se sent pleinement dans son élément. Un peu étrange pour lui qui semble souvent si "discret". Après lorsqu'on l'entend pour la troisième fois ça fait un peu poseur, du genre : "regardez-moi, j'ai trouvé une belle phrase". C’est surprenant que La chambre bleue s’inscrive comme prolongement de Tournée. Un beau talent qui n'a pas fini d'étonner et de séduire. La Chambre bleue est tirée du roman éponyme de Simenon, donc mystère sur les pièges possibles du polar. Lire ses 1 905 critiques, Suivre son activité 737 abonnés Il s'autorise le mélange des genres, multiplie les audaces. La Chambre bleue, de Mathieu Amalric, un polar qui tente d’échapper aux contraintes du genre. Espèrons qu'il y a plus de plaisir que d'interrogation! Ils ont de beaux corps qu'ils exposent sans trop de pudeur mais avec une image soignée. Amalric suit précisément ces techniques narratives, et même le "timing" du roman - aucune originalité donc de sa part, dans la démarche. La Chambre bleue, de Mathieu Amalric, ... Est-ce lui qui dicte sa question: ... Coupable ou innocent, Julien? On peut alors s'interroger sur le sens cette réplique prononcée lors du procès, dans le dernier quart du film: c'est la femme de chambre qui parle, elle explique au juge et aux jurés que les amants, après leur passage dans la chambre bleue, lui laissaient "beaucoup de travail". Pour ce nouveau film, il adapte un roman de Simenon et nous offre ici un pur exercice de style qui revisite l'univers de la bourgeoisie de province si chère à Claude Chabrol, à qui l'on pense immanquablement (et qui ce serait d'ailleurs intéressé au projet). Malin et intelligent. 5514 abonnés Il s’est bien gardé de chercher à en savoir davantage mais, ayant revu « Loulou » (1980) et compris ce qui avait pu intéresser Pialat, il a filmé un plan des amants enchevêtrés sur le lit de la chambre bleue, identique à celui d’Isabelle Huppert et Depardieu dans « Loulou ». Javier Cámara, Patricia Tamayo, Contact | Elliptique, mais débarrassée de tout bavardage et des états d’âme. Honnête adaptation d'un roman de Simenon sur le thème archi-classique de la passion adultère qui mène au crime. Le film a été sélectionné au Festival de Cannes 2014 dans la section « Un Certain Regard ». Mais pas un polar habituel, il fait attendre bien la moitié du film pour savoir qui est mort et bien plus pour avoir une seconde révélation... pour finalement se finir un peu comme un vrai procès (je n'en dis pas plus). Pour mémoire, nous aurons droit ensuite à une étreinte assez brève, puis à un plan où Amalric filme le sexe de sa femme (Stéphanie Cléau), sur lequel perle un filet de sperme. Le film est nommé au César de la meilleure adaptation lors des César 2015. Mais le problème principal du film vient surtout des prétentions d'Amalric en tant que réalisateur: il a beau faire passer La Chambre bleue pour un "petit film" réalisé en marge d'un projet beaucoup plus ambitieux (en l'occurrence, une adaptation du Rouge et le Noir) et le film a beau jouer la carte du "petit" jusque dans sa durée (75 minutes), il est loin d'être modeste. Avec 260 abonnés Lire ses 10 526 critiques, Suivre son activité Chez Amalric au contraire, le sexe d'Esther est filmé comme une Origine du monde déjà souillée, un trou d'angoisse que tout le film essaie de contourner parce qu'il ne veut pas non plus s'enfoncer trop radicalement dans le dégoût de la chair. Web + tablette + mobile à partir de 1€. Un amour fou et passionnel court tout le long de La chambre bleue. Dune, James Bond 25, Cruella, Suivre son activité Que ce soit dans le choix de cadrages, faits en plans fixes ou en divers travellings, dans les jeux de lumières et de nuances musicales, le réalisateur (déjà auréolé d’un prix de la mise en scène à Cannes quatre ans plus tôt) met tout en œuvre pour nous faire ressentir à la fois la sensualité et la menace qui plane sur la relation entre Julien et sa maitresse (interprétée par Stéphanie Cléau, compagne du réalisateur et coscénariste du film, parfaite en femme fatale). La faute à une construction décousue, à une mise en scène un peu "froide"... On regarde ce film avec intérêt certes, mais sans passion, sans être touché. Julien et Esther prolongent leur flirt de jeunesse, dans « la plénitude de l’amour physique ». Dans ce plan fixe et silencieux, tout semble être déjà gelé dans le souvenir, tout a déjà eu lieu, nous arrivons trop tard, comme une femme de chambre après le passage des amants. Retour à Cannes pour Mathieu Amalric (Un certain regard) où il obtint un prix de la mise en scène pour Tournée en 2010 suivi du succès critique et public que l'on sait. Benjamin Lavernhe, Sara Giraudeau, Kyan Khojandi, Avec Ce qu’il a toujours été, à différents égards, il n’a même jamais été question qu’il en soit autrement, puisque le projet est né d’une demande faite par le producteur Paulo Branco à Mathieu Amalric. Si la forme peut sembler académique (l'interrogatoire, le procès), ce n'est que pour mieux transcender le récit en l'opposant à des flashbacks lumineux (la maitresse) ou inquiétants (l'épouse). Ne vous laissez pas abuser par l'affiche, superbe, ou les premières images des corps nus amoureux, magnifiquement filmés. : Le début de l'histoire commence par un interrogatoire d'un certain Tony Falcone devant le juge Diem. 44 abonnés ... des personnages très crédibles et une histoire qui l'est tout aussi. Avec un crescendo bien orchestré jusqu’à un final très ouvert (qui est finalement le coupable? (Disponible en replay jusqu’au 7 avril sur Arte.tv). La femme de chambre aurait dû dire que la chambre bleue était simplement une chambre froide. Un témoignage qu'elle modifie : elle s'est trompée et Bernard Laroche n'est pas venu la chercher au collège. Esther, c’était son fantasme de jeune étudiant quand il la trouvait trop grande pour lui. Et avec l’aide de la police scientifique, de médecins, de juges, de greffiers, les scénaristes ont établi un dossier complet de l’affaire criminelle, avec photos, croquis, hypothèses, de sorte qu’à l’écran tout soit imparable. C'est assez de voir (bon je ne connais pas toute la genèse du projet) qu'Amalric ne voulait pas jouer dans Tournée à la base, n'a pas joué dans ses autres films et s'offre là un premier rôle où il est à poil face à la caméra avec sa compagne. Le triangle amoureux est parfaitement distribué - outre Amalric, sa compagne de 10 ans dans la vie et complice à l'écriture, Stéphanie Cléau, est époustouflante (la maîtresse), et Léa Drucker est également remarquable dans la partie ingrate de l'épouse trompée. On aurait pu imaginer que ce nouveau film était aussi une façon de tourner le dos à Tournée, de prendre le contrepied d’un film quasi dionysiaque, qui prônait le lâcher-prise, le mouvement. Après avoir assisté au merveilleux mais tragique happy birthdead du patriarche de la famille Thrombey, Harlan et avoir découvert chaque membre de cette famille, il est l’heure de découvrir notre première coupable qui n’est rien d’autre que la petite fille […] ». 9 enquêtes à élucider en examinant les alibis, les témoignages, les lieux et heures des crimes... Chaque indice permet d'éliminer un des 5 suspects, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que le coupable ! Il y a aussi la modestie de ceux qui adaptent de grands romans sans aucune prétention, en s'en tenant simplement au texte: c'était la démarche de Chabrol quand il réalisait Madame Bovary, film extrêmement subtil, où l'intelligence de Chabrol ne fait que servir celle du roman de Flaubert, respectant son découpage, déjà cinématographique. L'histoire d'un homme qui a une maîtresse et qui est accusè d'un crime, mais lequel ? Julien (Mathieu Amalric) a-t-il tué sa maîtresse, Esther (Stéphanie Cléau), la brune pharmacienne de cette petite ville paisible, ou bien Delphine (Léa Drucker), sa blonde épouse ? Du bien assurément. Notons les excellentes prestations de Léa Drucker et Stéphanie Cléau (la femme et l'amante de Amalric) C'est au spectateur de compléter le chemin logique qui mène de la chambre bleue des ébats à la chambre bleue des débats ! Lire ses 3 751 critiques, de Mathieu Amalric la transpose à notre époque, d'une façon stricte, courte avec une grande froideur, aussi. Figées dans la mémoire du personnage masculin, émiettées en motifs, les scènes d'étreinte et tout ce qui les accompagne (paroles échangées, regards dans le miroir) creusent déjà le tombeau des amants: cela aurait pu être une très belle idée si le film s'était ouvert un instant à la nostalgie, avait été du côté de la vie au lieu de regarder tout de suite ce qui la ronge. La mise en scène d'une grande finesse, s'appuie sur de nombreux flashbacks mais laisse toutes portes ouvertes. Vraiment? Adapté de Simenon, La Chambre bleue, polar noir sur une passion brûlante, affiche de sacrées qualités de mise en scène. Les amateurs de Simenon devraient y trouver leur compte. De quoi, même, il est accusé. Les films modestes des grands cinéastes sont tout simplement de grands films, Restless de Gus Van Sant est de ceux-là. Au total on se passionne autant pour l'histoire (dialogues incisifs et passion amoureuse menant au crime dans la chambre bleue) que pour sa mise en forme à la fois éclectique et raffinée..... Et le film reste franchement poétique, de belles images, de beaux couchés de soleil. C'est ainsi que l'intime conviction aura donc son dernier mot sans en savoir plus sur le fond et cependant, à mon avis, une autre piste crevait les yeux sans aucun doute possible... Je l'avoue, en regardant les premières scènes, j'ai eu l'impression que Mathieu Amalric, mettait en scène de façon un peu narcissique et un brin exhibitionniste sa relation avec sa compagne à la ville et partenaire ici. Et l’importance des confitures ! Un hommage, un clin d’oeil parmi beaucoup d’autres : c’est en souvenir de Stendhal que le personnage se prénomme Julien, des images de « l’Atalante » de Jean Vigo apparaissent de manière presque subliminale dans le film, avec la musique de Maurice Jaubert, tous éléments dont il importe peu que le spectateur les repère ou non. 98 abonnés La Chambre bleue est une nouvelle écrite à Biarratz, en 1866, mais elle est il y a de ça chez Simenon! Résultat : le Sénat devrait rester acquis aux républicains, le nombre de sièges démocrates à la Chambre semble rester stable, et pour la Maison-Blanche, on est loin de la vague bleue annoncée. Car, le suspense, la structure à rebours, ces deux temps qui se mordent...il y a quelque chose dans cette "chambre bleue" qui exalte le cinèma français d'une manière très simple, comme dans un film noir habilement construit! Le roman se passe dans une petite bourgade de la France profonde, dans les années 60. Flash-backs parfaitement maitrisés, découpage habile et surtout montage hyper nerveux. Puis l'histoire prend une autre allure. En tout cas, on ne sort pas indemne de cette histoire d'adultère qui laisse toujours la place au mystère, et même à la fin du livre, où rien n'est vraiment prouvé. On pourra retenir les courbes sensuelles de Stéphanie Cléau (mais qui ne sait pas jouer) le jeu halluciné de Mathieu Amlaric, mais tout cela tourne à l'exercice se style au détriment de l'histoire, la faute à un montage trop haché, à une diction peu évidente et à des inserts incompréhensibles, ça ne rend pas le film très intéressant. 375 abonnés L’intrigue, au fait ? Un bouton en moins ? Alors non ce n'est pas parfait, c'est peut-être trop écrit, ou pas assez, le film semble durer plus que l'heure et quart qu'il dure en réalité (sans jamais que ça soit chiant), mais disons que c'est plutôt intéressant, bien fait et captivant. Si son intrigue est classique (voire même basique), sa facture est particulièrement soignée. (…) La Chambre bleue est donc un pari intéressant pour le réalisateur qui sort du carcan habituel du cinéma d’auteur pour en faire une pépite solide et maitrisée« . Simenon joue sur les apparences, et les coïncidences, tout ce qui peut constituer un parfait innocent en irréfragablement coupable - dans l'"intime conviction" d'un jury d'assises. Ce procédé est de plus magnifié par une très belle photo vraiment inspirée. Notes et références ... qui est victime et qui est coupable. Mais c’est tout le contraire qui se passe dans le roman la Chambre bleue, ... non pas si l’accusé est coupable, mais de quoi il est coupable. Now, the noose tightens more and more around innocents and sinners; but, was there a crime? Publicité ... La chambre bleue Sortie le 16 mai 2014. Avec Mathieu Amalric, Léa Drucker, Stéphanie Cléau. Le mystère subsiste un temps. L'aspect chabrolien ou millerien (Garde à vue) se dissipe peu à peu à mesure que Amalric impose un autre style et un tempo haché : bref, coupant et froid qui doit beaucoup à un montage précis et ciselé. Lire ses 3 461 critiques, Suivre son activité Voilà un film qui a déjà procédé à sa propre analyse, tellement sûr de son intelligence qu'il a déjà fait tout le travail à notre place. Ce n’est pas uniquement une question d’argent : déposer dans un procès n’arrive tout au plus qu’une fois dans une vie, donc tous ceux qui se présentent devant la cour sont des débutants... » Cette vérité-là est aussi celle du film, qui s’impose dès à présent comme une des adaptations de Simenon les plus originales et fortes jamais réalisées. L'un a-t-il manipulé l'autre ? 16 abonnés 1680 abonnés With Mathieu Amalric, Léa Drucker, Stéphanie Cléau, Laurent Poitrenaux. L'enquête commence, menée par un juge prenant de plein fouet cette passion qui l'interroge plus en profondeur qu'il n'y paraît, mais nourrie à l'écran par un montage sophistiqué de flash-backs eux même composés de plans fixes, s'attardant sur des petits détails. Ehsan Mirhosseini, Kaveh Ahangar, Alireza Zareparast, Avec L’adaptation du roman de George Simenon (un des auteurs les plus repris par le cinéma français et, depuis les années 90, par la télévision) réalisée par Mathieu Amalric s’éloigne justement des long-métrages issus de son œuvre dans le sens où, plutôt qu’un banal polar, cette relecture de La chambre bleue est un drame passionnel teinté de poésie. Voila donc une belle surprise, un "polar" raffiné et intimiste mais tout autant un film de passion amoureuse qui se rapproche d'un certain art par ses sentiments et sa mise en scène.....J'aime beaucoup.... Si j'aime beaucoup Amalric comme acteur, il sait souvent très bien s'entourer (ou plusieurs les réalisateurs l'entourent très bien), comme réalisateur il a fait de bonnes choses comme tournée et des moins bonnes comme le stade de Wimbledon. 1142 abonnés Le film «La chambre bleue» est diffusé à 20h55 sur Arte ce mercredi 25 mars. Et bien malin qui peut dire qui est le ou les coupables ?? Comment la transformer en quotidien ? Lire ses 365 critiques, Suivre son activité Dépaysante, élégante et synonyme de détente, succombez enfin au charme d’une jolie chambre bleue. La sensualité est là et sert évidemment le film. Lire ses 1 078 critiques, Suivre son activité En sortant de la salle, on est un peu déçu, et puis, il s'insinue en vous au fil des heures. ...un très bon film qui parle d'infidélité d'abord, parce que bien joué, rapide mais aussi, surtout, à mes yeux parce qu'il parle de ce qui se [...] - Auteur : neferH - Page : 3 - Pages : 4 - … Mais la mort de l'époux de l'une puis de l'épouse de l'autre va gripper cette belle harmonie. Tous ces souvenirs sont pourtant assez confus chez Julien quand il s’agit de s’expliquer : « la vie est différente quand on la vit et quand on l’épluche après coup », dit-il. Et puis le côté assez décousu rend le tout assez enivrant. Personne ne va voir le même film, ce qui en fait sa principale qualité et il … Politique de cookies | L'occasion de résoudre des énigmes, des jeux de logique et d'observation, et d'apprendre à ne rien laisser au hasard ! Pour une fois que je ne grille pas la fin d'un polar à des kilomètres à la ronde... 216 abonnés ), LA CHAMBRE BLEUE est un film passionnant de bout en bout même si certains fléchissements dans la narration viennent en ralentir la progression. Lire ses 3 336 critiques, Suivre son activité "La Chambre Bleue", film de Mathieu Amalric, adapté du roman de Simenon, a un intérêt certain, ne serait-ce qu'à cause du principe de double voire de triple lecture des suppositions et interrogations, ainsi que du scénario lui-même.