Au premier plan, Raphaël représente Héraclite (550 - 480 av. Il est signé du monogramme de Dürer fils et daté de 1490. Elle est conservée à la Gemäldegalerie de Berlin. Le jeune garçon dessinait depuis de nombreuses années, probablement depuis l'âge de trois ans, qui est l'âge où la plupart des artistes naturels commencent. Avec la barbe, les cheveux longs et la main qui semble faire une bénédiction à la grecque, Albrecht Dürer nous fait penser à Jésus. modifier - modifier le code - modifier Wikidata Le Portrait de Barbara Holper (Portrait de la mère) est une peinture à l'huile sur panneau (47 x 38 cm) d' Albrecht Dürer, datant de 1490 environ, et conservée au Germanisches Nationalmuseum de Nuremberg. Regarder Dürer dans un contexte historique n’est pas la même chose que se transporter dans son monde à lui. L’indépendance de Dürer était parfois inconciliable avec sa foi religieuse encore à demi figée dans le Moyen Age. Nuremberg a fait faire une copie quelques années plus tôt, qui a remplacé l'original exposé à l'hôtel de ville. Il représente l’artiste dans un manteau de couleur soutenue devant un arrière-plan sombre. Portrait de Lucas van Leiden – Albrecht Durer Albrecht Durer a peint le portrait de Lucas van Leiden au sommet de son talent. L'année suivante, le 4 juin 1468, la ville lui octroie le droit de s'établir comme Maître orfèvre et il s'établit alors définitivement à Nuremberg. Plusieurs historiens de l'art considèrent cet ouvrage comme un des derniers du maître, sans que cela puisse être confirmé. ». Cette reproduction d’art est proposée en open-édition chez Muzéo. Deux ostensoirs devant accueillir une épine de la couronne de Jésus et une boule de plomb des lanières du fouet romain pour l'église du Saint-Esprit de Nuremberg. Il décède en 1502 dans la Ruhr et est inhumé à Nuremberg le 20 septembre. Miracle de l’observation ciblée et de la précision du dessin, la célèbre aquarelle, qui transcrit fidèlement chaque doux filament de la fourrure du mammifère, a été créée en 1502 par le peintre, graveur et théoricien de la Renaissance allemande, Albrecht Dürer. L’image est fondée sur une description écrite et un bref croquis par un artiste inconnu d’un rhinocéros indien, débarqué à Lisbonne plus tôt dans l’année. Leur identité est inconnue : elles restent anonymes. Il y fait son apprentissage de compagnon jusqu'en 1467, date à laquelle il s'établit comme artisan indépendant et s'installe dans l'arrière-maison de Johannes Pirckheimer, père de l'humaniste et juriste Willibald Pirckheimer qui sera plus tard aussi mécène d'Albrecht Dürer fils. Brève biographie d’Albrecht Dürer. Le portrait des principaux personnages est fait, de toute évidence, de « seconde main » à partir de gravures ou portrait dont Dürer a pris connaissance. Il est difficile de croire qu'il ait laissé passer une seule journée de sa vie sans créer quelque chose, même lorsqu'il était en voyage. Le portrait Albrecht Dürer avec couronne de roses a été réalisé vers 1490 par Albrecht Dürer à l'âge de seulement 19 ans et représente son père âgé de 63 ans. Le tableau représente le père vieillissant, vêtu de la même veste fourrée que sur le premier portrait, sur un arrière-plan teinté d'orange. Dürer indique donc implicitement … En même temps, il croyait aux cavaliers de l’Apocalypse. Celui-ci raconte : « Lorsque je fus en état de travailler proprement, [...] mon goût me porta plutôt vers la peinture que vers l'orfèvrerie [...] Mais il me laissa libre »[1]. « Lorsque je fus en état de travailler proprement, [...] mon goût me porta plutôt vers la peinture que vers l'orfèvrerie [...] Mais il me laissa libre », Ce patronyme viendrait de son lieu de naissance, 'The Painter's Father', Albrecht Dürer the elder (c.1427 - c.1502), https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Albrecht_Dürer_l%27Ancien&oldid=164030040, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Biographie/Articles liés/Culture et arts, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. L’expression de ses yeux ne concorde pas tout à fait avec la nonchalante élégance de la petite coiffe. Alors qu'il est âgé de 52 ans, ce dernier écrit dans ses Chroniques familiales qu'il ne reste plus de vivants que Endres, né en 1484 et orfèvre, et Hans, peintre et graveur né en 1490. ce dernier est peint sous les traits de Pérugins, un ds maîtres de Raphaël. Il y voyait vraisemblbablement les deux, selon le moment. Son regard est celui de la confiance en soi et de la fierté, presque celui d’un noble. Beaucoup d'autres œuvres sont documentées, mais ne peuvent lui être attribuées avec certitude. Comme dans l’autre autoportrait, il existe ici aussi un trait théâtral. Ce portrait fut popularisé et diffusé par une eau-forte du graveur Wenceslas Hollar. Il était probablement exposé au public de façon continue à Nuremberg de juste avant la mort de Dürer en 1528 jusqu'en 1805, quand il a été vendu à la collection royale de Bavière[15]. Comme l’exigeait alors sa profession, il était bon dessinateur et graveur. L'épreuve porte les marques des collections Férol et Brentano-Birckenstock. Monogramme d'Albrecht Dürer – 1498 * Trois femmes occupent une place particulière dans l'oeuvre de Dürer, 1471 – 1528. Double coupe issue des possessions du cardinal. A partir de 1512, il est au service de l'empereur Maximilien Ier, dont il peint deux portraits (conservés àVienne et à Nuremberg). En chemin, il arrive vers 1444 à l'âge de 17 ans à Nuremberg. Ils renvoient au dilemme, à l’espace de remise en question, dans le cadre duquel agissait Dürer en tant qu’artiste. Les portraits sont ressemblants, les yeux agrandis, comme l’ Autoportrait de 1500 de Dürer. Nous, qui regardons son portrait et tentons de nous imaginer la vie de l’artiste, nous nous sentons questionnés par ce regard. À la différence de la représentation précédente, son regard est tourné vers le spectateur. En 1492, il part pour Linz pour présenter des ouvrages d'orfèvrerie à l'empereur Frédéric III dont le détail des objets n'est pas connu (selon une lettre envoyée depuis Linz à son épouse, lettre conservée au Germanisches Nationalmuseum). C’est comme si l’un des éléments du chef-d’œuvre qu’il veut chaque fois réaliser était justement le regard du génie qu’il découvre dans ses propres yeux. Le tableau est présenté dans la Galerie des Offices à Florence. Plus de cinq cents ans nous séparent de la naissance d’Albrecht Dürer (à Nuremberg, le 21 mai 1471). Avec le monogramme, la date de 1500 et une inscription en latin : « Moi, Albrecht Dürer de Nuremberg, j’ai peint mon propre portrait dans des couleurs impérissables à la vingt-huitième année de ma vie. Le dessin prouve qu’il était ce que nous appelons aujourd’hui un enfant-génie – et qu’il se trouvait lui-même passionnant et inoubliable. Comment s’explique la différence frappante entre les deux peintures ? 3 ans plus tard il peint le portrait de Charlemagne.La physionomie de l'empereur portant les riches habits du couronnement est une reminiscence de l'image de Dieu le père.En haut on voit l'aigle de l'emblême allemand. Suivant les critères actuels, ce style semble désuni dans son mélange de gothique, de renaissance et de baroque. Portrait of Erasmus is a late period 1526 copper engraving by the German artist Albrecht Dürer.The portrait was commissioned by the Dutch Renaissance humanist Desiderius Erasmus of Rotterdam (c.1466-69 – 1536) when the two men met in the Netherlands between 1520 and 1521. Le Portrait de Jakob Muffel est une peinture à l'huile sur panneau de bois transférée sur toile (48 × 36 cm), peinte par Albrecht Dürer en 1526. Il est le père du peintre et graveur Albrecht Dürer, dit aussi le Jeune (Albrecht Dürer der Jüngere) afin d'éviter toute confusion, de l'orfèvre Endres Dürer et du graveur Hans Dürer. Dürer a été le premier peintre passionné de sa propre image. Mais des historiens de l'art renommés dont Max Jakob Friedländer, Norbert Wolf et Gisela Goldberg doutent que le maître lui-même ait peint le portrait. Sa pose, la main qui retient le manteau, sa chevelure, l’expression du visage – ou plutôt le vide sacré qu’on lit sur ce visage – tout cela fait penser à un portrait du Christ, lorsqu’on tient compte des conventions iconographiques de l’époque. Après la mort du souverain, Dürer effectue un voyage en Hollande, dans le but de faireconfirmer sa charge par Charles Quint. C’est le seul portrait qui est officiellement identifié par les historiens de l’art. En 1489, lui et Hans Krug l'Ancien ont achevé deux gobelets pour Frédéric III. Alors qu'il se trouve à Bruxelles, il évoque Erasme dans son Journal de voyage, entre le 28 août et le 2 septembre 1520 ; il lui offre une Passion sur cuivre et ajoute quelques lignes plus loin : "Ich hab den Erasmum Roterodam[um] noch einmahl conterfet" (j'ai fait un nouveau portrait d'Erasme de Rotterdam). A l’âge de vingt-trois ans, son fils était devenu en Europe le peintre le plus éloigné de l’esprit d’un artisan du Moyen Age. L'œuvre fait 51 cm de haut sur 41 cm de large, peinte sur bois de tilleul, et est signée et daté dans sa partie supérieure : « 1497 ALBRECHT THURER DER ELTER VND 70 JOR ». De celui qui regarde, il deviendra celui qui est regardé et c’est dans cette dualité que se situe certainement le secret ou le moteur de cette idée. Albrecht Dürer, né le 21 mai 1471 à Nuremberg, où il est mort le 6 avril 1528, est un dessinateur, graveur et peintre allemand également connu comme théoricien de la géométrie et de la perspective linéaire. Mais cette attribution n'ayant pu être confirmée, elle ne rencontra que peu d'écho et l'ouvrage exposé est attribué à l'heure actuelle à un maître anonyme de Nuremberg entre 1470 et 1480. Je doute qu’un événement quelconque soit en mesure d’expliquer la différence des deux autoportraits. Parmi les nombreux motifs, l’un est identique avec celui qui incite quelqu’un à se faire portraiturer : il s’agit d’apporter la preuve qui le fera vraisemblablement « survivre », celle d’avoir un jour existé. Peint au début de 1500, juste avant son 29 e anniversaire, il est le dernier de ses trois autoportraits peints. Jacob Fugger dit le Riche est un portrait réalisé par Albrecht Dürer vers 1518 pendant la 18e Diète d'Empire à Augsbourg. A ce titre, ses autoportraits sont exactement à l’opposé de ceux de Rembrandt. Dürer était très conscient de sa propre image et peint deu… Ce dessin fut exécuté durant le séjour de Dürer aux Pays-Bas (12 juillet 1520 - juillet 1521). Il devient le 4 avril de la même année 1467 citoyen de la ville de Nuremberg et obtient la charge d'assistant officiel auprès de Hieronymus Holper à l'Office de pesage et mesure d'argent (Silberwaagamt), et aux expositions d'objets d'orfèvrerie. À cette période, Dürer réalise davantage de gravures que de toiles peintes. Le portrait de Madrid comporte une trace de doute. Il montre le père de Dürer vu de côté sur un fond vert foncé. Toutes trois sont vénitiennes, ou peut être pour la première lombarde. Albrecht Durer Senior à l’âge de 70 ans.” Lettre d’Erasme adressée à Willibald Pirckheimer, 8 janvier 1525. En 1500, dans le sud de l’Allemagne, des milliers de gens croyaient venue la fin du monde. Comment se formulait concrètement la question qu’il se posait à lui-même quand il se regardait dans un miroir, et comment y répondait-il vraiment, à cette question qui nous saute aux yeux chaque fois que nous regardons son visage peinte, et qui se lit en fait ainsi : « De qui suis-je l’instrument ? Il voyait en Luther un « instrument de Dieu ». Il y gagne rapidement en renommée et reçoit le 20 mars 1470, en même temps que l'orfèvre Nicolaus Rot, l'office de Vérificateur des Monnaies (Münzprobierer). Et même si ce n’est pas prouvé, il est vraisemblable que Dürer ait voulu cette comparaison ou qu’il ait tout au moins souhaité qu’elle vienne à l’esprit de l’observateur. Le portrait mesure 47 cm de haut et 39 cm de large et est peint sur bois. Il a peint ce portrait quatre ans après son premier voyage en Italie. Mais, en son for intérieur, il demeurait un artisan à la manière du Moyen Age. Elle porte l'inscription : HIERONIMOS HOLTZSHVER ANNO DO [MI]NI 1526 ETATIS SVE 57. Ils renvoient au dilemme, à l’espace de remise en question, dans le cadre duquel agissait Dürer en tant qu’artiste. C'est là qu'il aurait pris le nom de Dürer[Note 1]. En dépit de cette créativité, il était condamné à vire dans un monde plein de souffrances, un monde contre lequel sa propre force créatrice ne pouvait rien. Le maître allemand n’acheva jamais ce portrait et ce comme on peut le remarquer au nœud sur l’épaule droite qui n’a pas encore était peint en noir. Cette peinture ne peut donc vouloir dire « Je me vois en Christ », mais bien « Par la souffrance dont j’ai fait l’expérience, je m’efforce de suivre la voie du Christ ». Le fait qu’il ne la fasse pas pleinement sienne, qu’elle soit un peu comme un costume qu’il essaie, s’explique peut-être par sa filiation : il était tout de même le fils de son père. La précision de son coup de crayon est parfaitement à l’œuvre dans cette gravure de 1515. Les deux autoportraits expriment cette inconciliabilité. Il y mêlait toujours l’ambition d’y paraître autrement ou meilleur. Son art vaste comprend des retables, des œuvres religieuses, de nombreux portraits et autoportraits et des gravures (copper engravings). Le tableau a subi des dommages, notamment sur l'arrière-plan. Ce conseil comprend 200 citoyens influents; certes ils ont peu de pouvoir réel, mais cette nomination est le signe de la célébrité grandissante de l'artiste. Les portraits du Fayoum sont des portraits que l’on trouve dans des tombeaux égyptiens, probablement peints par des Grecs, du ier au ive siècle, à la place traditionnelle du masque mortuaire. Le tableau est présenté dans la Galerie des Offices à Florence. Ce tour qui dure quatre années, le mène tout d'abord à Colmar, ou Albrecht apprend la technique de la gravure sur cuivre avec les frères du grand graveur Martin Schongauer, alors décédé. Cette mise en scène peut se comprendre comme une façon d'affirmer une foi religieuse ou de donner une image pure de lui-même. Tout ce qui l’intéressait dans son travail, c’était le « comment ». Depuis son retour, Dürer avait reçu des commandes importantes de Frédéric III le Sage, duc-électeur de Saxe. Mais c’est là une affirmation bien abstraite. C’est alors qu’il a réalisé sa première suite de gravures sur bois pour un public populaire relativement large, sur le thème de l’Apocalypse. Plus tard, il a travaillé pour l’empereur Maximilien. S’il en a été ainsi, ce n’est pas le sentiment de sa propre supériorité qui l’a conduit à se comparer à Dieu le Père, mais la conscience de ce qui était de toute évidence sa propre créativité. Le second autoportrait, actuellement accroché au Prado, à Madrid, montre l’artiste à l’âge de vingt-sept ans, habillé comme un gentilhomme vénitien. Le père de Dürer était un orfèvre hongrois qui s’était implanté dans le quartier artisanal de Nuremberg. Ce qui rendait la chose exceptionnelle, c’est qu’il avait conscience de son génie. Un dessin à la pointe d'argent, le Turnierreiter (Chevalier au tournoi), conservé au cabinet des estampes de Berlin, longtemps attribué à Albrecht Dürer fils, est aujourd'hui considéré par la plupart des chercheurs comme une œuvre d'Albrecht père ; c'est une page d'un Catalogue de Modèles[Note 2], probablement la copie d'un sceau de chevalier. Il est vêtu d'une longue veste brune, bordée de fourrure, avec un vêtement de dessous noir. La particularité de celle-ci est que l’artiste n’a jamais vu de rhinocéros : il l’a dessiné à partir de la description de quelqu’un qui en avait croisé un en voyage. Le portrait mesure 47 cm de haut et 39 cm de large et est peint … Mais en même temps, je me demande combien des mots que je transcris ici il aurait pu comprendre dans leur acceptation présente. Le père de Dürer était un orfèvre hongrois qui s’était implanté dans le quartier artisanal de Nuremberg. Parmi ses œuvres les plus anciennes, il faut classer un dessin à la pointe d’argent, exécuté alors qu’il n’avait que treize ans. Albrecht Dürer l'Ancien (en hongrois : Ajtósi Dürer Albrecht, désigné en allemand comme Albrecht Dürer der Ältere, l'Aîné), né vers 1427 à Ajtós, près de Gyula dans le royaume de Hongrie, et mort avant le 20 septembre 1502 et inhumé à Nuremberg, est un orfèvre de Nuremberg en Allemagne. Peut-être s’est-il posé cette question. Sans ses voyages en Italie, Dürer n’aurait jamais atteint ce sentiment d’indépendance et cette autonomie. Son indépendance, jointe au style de son art, doit avoir procuré à Dürer un sentiment de pouvoir exceptionnel. L'historien Heinrich Kohlhaussen suggère en se basant sur une double-coupe (Doppelpokal, objet réalisé vers 1470-1480 et exposé au musée d'histoire de l'art de Vienne) qu'il attribue à Albrecht l'Ancien, des influences artistiques de Bourgogne où Albrecht aurait séjourné et accompli des travaux pour Philippe le Bon. Un ajout postérieur en haut de page 1508 A. d. a semé la confusion avant que l'examen du style du dessin ne fasse remonter la création à bien avant, probablement vers 1480. Les années suivantes, la ville lui confie diverses missions. Le lieu de conservation de « Portrait d'homme » est Musée du Louvre (Collection Rothschild), Paris, France. Nous nous approchons tellement de son visage et de son expression qu’il est difficile de croire qu’une grande partie de sa propre expérience nous est inaccessible. L’œuvre présentée est signée comme suit: “1497. En simplifiant à l’extrême, la peinture parait vouloir dire : « A Venise, j’ai pris mesure de ma propre valeur et j’attends maintenant que cette valeur soit ici reconnue, en Allemagne ». Peut-être que ce portrait est un demi-aveu disant que Dürer s’est en partie travesti, qu’il a l’intention de jouer un rôle nouveau. Ils auraient pu également être peints au cours du même mois de la même année, car ils se complètent l’un l’autre. Aucun autre avant lui n’a peint autant d’autoportraits. La gravure de Dürer - Le Rhinocéros de Dürer est le nom généralement donné à une gravure sur bois d’Albrecht Dürer datée de 1515. Nous ne sommes pas encore parvenus à pénétrer jusqu’à la propre expérience de Dürer. Au début du XIII e siècle, François d'Assise (dont le père faisait partie la riche bourgeoisie commerçante) a créé un nouveau courant de pensée au sein de l'Église, désignant la nature comme la « création de Dieu », la présentant par conséquent comme belle, respectable et méritant d'être contemplée. Un autre ouvrage conservé, une double-coupe conservée par le musée d'histoire de l'art de Vienne, lui a été attribué par Heinrich Kohlhaußen, alors directeur du musée, en se basant probablement sur un dessin d'une double-coupe similaire aujourd'hui perdue, qui faisait partie de la collection du cardinal Albert de Brandebourg. Né vers 1427 à Eytas (Ajtós) près de Gyula en Hongrie, il entreprend une formation d'orfèvre avec son père après laquelle il part pour un long apprentissage qui l'amène aux Pays-Bas, et peut-être même jusqu'en Bourgogne. Il était persuadé que l’artiste devait découvrir les secrets de l’univers pour créer la beauté. Tous ses autoportraits sont des témoins de sa fierté. Ce portrait daté d'environ 1497 est réalisé par Albrecht Dürer fils alors qu'il a 26 ans, et représente son père alors âgé de 70 ans. Collection Rothschild. Tout seul et le premier auquel peut s’appliquer ce jugement, il représentait l’avant-garde. Le portrait Albrecht Dürer avec couronne de roses a été réalisé vers 1490 par Albrecht Dürer à l'âge de seulement 19 ans et représente son père âgé de 63 ans. Cette reproduction d’art est … En 1490, la formation de Albrecht Dürer a pris finet il a peint son premier tableau cette année - "Portrait de père".Les 4 années suivantes, le jeune artiste a voyagé à travers l’Europe pour voir comment les gens vivent, pour acquérir de nouvelles impressions. Plus tard, dans sa vie, il admirera Luther pour des raisons morales et intellectuelles, mais sera lui-même incapable de rompre avec l’église catholique. 24 coupes d'argent plaquées or pour la ville de Nuremberg dont quatre avec couvercle, 1477. Voyait-il ce qui le différenciait du père comme une chose inévitable qui lui était imposée, ou bien comme l’expression d’une décision personnelle et libre, dont il ne pouvait savoir si elle était correcte ? Son autoportrait en Christ est ‘limage d’un Créateur qui se trouverait du mauvais côté de la Création, d’un Créateur qui n’a aucune part à ce qu’il a créé. Une fois, il est resté en mer pendant six jours dans une petite embarcation pour étudier le cadavre d’une baleine comme le ferait un scientifique. La jeune femme, parée d’un collier de perles et de pierres noires, jette un regard intense et semble esquisser un sourire de ses lèvres charnues. La personne est assumée dans son individualité, sans idéaliser en rien les traits du visage, mais dans une retenue toute en silence et en plénitude. 896.1.49. Comme l’exigeait alors sa profession, il était bon dessinateur et graveur. Lorsqu’elle paraît courte, il semble possible de mieux comprendre Dürer, d’avoir un entretien imaginaire avec lui. Si cette période semble longue, alors le monde dans lequel il vivait et la conscience de ce monde paraissent si loin qu’aucun dialogue n’est plus possible. Autoportrait de Dürer et Hans Memling, Jésus Bénissant 1478 C'est une image sombre, peinte principalement dans des tons bruns, dans un contexte simple, mais le contenu ne l´est guère. L’autoportrait de Munich a été peint vers 1500. Chaque trait de cette œuvre témoigne de la maîtrise magistrale de l’artiste de la technologie,... Sorcière – Albrecht Durer Gravant “sorcière”, ici Dürer dépeint une sorcière laide, qui … Lorsqu’il se regardait dans un miroir, il était toujours fasciné par les multiples formes du moi qu’il y voyait ; parfois cette vision était extravagante, comme dans le portrait de Madrid, parfois elle apparaissait pleine de pressentiments, comme dans celui de Munich. Son intention n’avait sûrement rien de blasphématoire. Habituellement, les portraits de la Renaissance représentent les modèles de trois quarts mais ici la vue est de face. J-C.), un philosophe grec qui méditait sur le perpétuel écoulement des choses. A l'extrême droite du tableau, Raphaël peint son autoportrait (à gauche) à côté de Sadoma, un auteur de fresques. Pour Dürer, qui voyait arriver la fin des temps, pendant que s’évanouissait le rêve de beauté de la Renaissance, qu’il avait lui-même rêvé à Venise, le style de ces bois gravés doit être sorti directement de l’instant historique vécu et il était tout aussi naturel que le son de sa propre voix.